Le cœur gris, j'encaisse...

Depuis quelques temps, je vous parlais du très bon album de Guillem March. Il est dans les bacs depuis 3 semaines et les premières critiques tombent. Et puis je croise celle de BDGest. Trois chroniqueurs lui attribuent une très mauvaise note. D'après eux, rien n'est bon. Histoire facile et dessin saturé dans tous les sens du terme. Ma première réflexion est humaine, je chauffe, je bouillonne, on jette des pierres à l'un des auteurs que je défend, que j'aime. Puis le calme reprend le dessus, je me mets à douter sur les qualités de cet album que j'ai tant apprécié. Mais la raison me réveille de cette ambolie journalistique. Je me souviens encore du sourire de Marine et Guillaume après nos premières lectures. Nous étions emballé par le rythme narratif. Et puis je ne parle pas du dessin et du choix des couleurs, je pense que le pinceau de Guillem est complètement innovateur. Bref, je me dois d'accepter la critique et me souvenir que les goûts et les couleurs font la beauté de la diversité humaine. Cependant, je ne peux m'empêcher de prendre à cœur les regards extérieurs sur le talent des artistes que nous défendons. Je me souviens de cette citation de Zong Whou qui dit: "Reste fier de ce que tu as accompli et marche droit devant... Si tu te retournes en réfléchissant, le doute dévora ton ombre..."